Les enfants et les jurons

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Les premiers mots que le bébé joue sont de la musique aux oreilles des parents. Mais un beau jour, à la stupéfaction des habitants et des étrangers, le petit lâche son premier juron. Vous ne savez pas où ni à qui vous l’avez entendue, mais vous devez être clair sur ce que vous devez faire. Lorsqu’ils sont petits, les enfants ne peuvent pas imaginer le sens des gros mots et des expressions vulgaires que les autres prononcent.

Le problème de la prestation de serment

Les enfants et les jurons

Ce qui est clair, c’est que lorsqu’il les articule, les adultes ne restent pas impassibles. Certains rougissent, d’autres rient, d’autres se mettent en colère, et beaucoup d’entre eux sont totalement déconcertés. Les insultes font naturellement partie de l’apprentissage d’un enfant et il est normal qu’ils les disent à un moment ou à un autre. Mais il est de notre devoir de les empêcher de devenir un élément régulier de leur vocabulaire.

Quand le bébé apprend à parler ?

Le bébé apprend à parler parce qu’il observe les gens et imite. Et il continuera à le faire tant que ce qu’il dit sera entendu et renforcé. C’est comme un jeu pour lui, et à mesure qu’il expérimente avec la langue, il acquiert de plus en plus de vocabulaire.

Les premiers mots : caca, cul, pet, pipi

Vers l’âge de trois ans, si l’enfant a un vocabulaire d’environ 1 000 mots, il peut avoir un vocabulaire d’environ 1 000 mots. Ceux qui sont exprimés avec emphase et, surtout, ceux qui provoquent des réactions particulières chez les autres, sont appelés tention. Il est donc normal que l’enfant fasse ses premiers pas dans le monde des mots.

A partir de 4 ou 5 ans, il commence à trouver drôles les mots sur les organes génitaux et les excréments. Le simple fait de dire “caca, cul, pet, pipi” les fait rire. Ils utilisent également des termes grossiers qui n’ont rien à voir avec la physiologie du corps et choisissent généralement ceux qu’ils entendent le plus souvent ou ceux qui attirent leur attention. Jusqu’à présent, c’est un comportement normal.

Où les enfants apprennent les gros mots ?

Les parents se demandent souvent : où avez-vous appris ces mots ? La réponse est évidente. Ils les entendent de leurs camarades de jeu, d’adultes ou dans les médias. Nous devons veiller à ce que la langue que nos enfants écoutent soit la bonne, car ils stockent tout et il leur est facile de le répéter.

Nous devons donc nous occuper du groupe d’amis avec lequel l’enfant se sent en relation, sélectionner le type de programmes télévisés qu’il regarde et, bien sûr, le type de programmes qu’il regarde, montrer l’exemple. Notre vocabulaire est très riche et nous pouvons certainement omettre les mots ordinaires.

L’enfant, au début, cache le sens réel de ces mots et certainement sans vouloir vous offenser. Mais il est parfaitement conscient que, lorsqu’il les utilise, les adultes lui portent une attention particulière. Il est important de connaître le but de sa prestation de serment, c’est-à-dire la raison pour laquelle il jure.

Avant tout, le naturel.

Si nous voulons que cette étape soit passagère et non pas figée, nous devons essayer que le mot perde sa force expressive. Nous ne pouvons pas l’empêcher de dire des gros mots, mais nous pouvons essayer de ne pas les renforcer. Si nous ne sommes pas choqués ou si nous ne rions pas, le mot passera sûrement inaperçu et ne sera pas consolidé dans le répertoire de l’enfant. Sinon, il apprendra que c’est le meilleur moyen d’obtenir ce qu’il veut et il l’utilisera quand il voudra quelque chose et sûrement au moment où il aura le plus d’effet, comme lors d’une visite.

Limites et solutions aux gros mots

Il n’est pas nécessaire de la dramatiser, mais il n’est pas non plus toujours nécessaire de l’ignorer. Évidemment, cela dépend de la situation et du jugement des parents. Mais en général, si l’enfant va au-delà du mauvais goût et utilise des tacos pour blesser quelqu’un ou des mots très forts, vous devez lui dire fermement et si possible en privé que ce n’est pas acceptable. Il doit savoir qu’il existe certaines règles sociales et il doit savoir ce qu’elles sont et les respecter.

La prévention d’abord. Prenez soin des entreprises, sélectionnez les programmes télévisés et prêchez par l’exemple.

Agir naturellement. les premières fois. Rire de la grâce ou réagir avec colère (menaces, punitions ou cris) encouragera son utilisation lorsque vous voudrez tester l’adulte.

Utilisez des jeux de mots. Pour faire perdre aux tacos leur force expressive, nous pouvons utiliser des mots alternatifs pour exprimer ce que vous ressentez.

Comprendre leurs motivations. Si nous pouvons découvrir pourquoi il a parlé, nous pouvons anticiper les faits.

Ne perdez pas votre sang-froid. Si nous ne sommes pas sûrs de réagir calmement, il est utile de faire une pause afin que, plus tard, une fois que nous serons calmes, nous puissions parler du sujet avec une plus grande perspective.

Procéder avec fermeté quand il utilise les mauvais mots.

-Patience et persévérance. Les comportements inappropriés prennent du temps à se développer, ils ne disparaissent donc pas du jour au lendemain.

-Pénalités. Si vous avez tout essayé et que vous ne parvenez pas à faire en sorte que l’enfant modère son langage, vous devez lui fixer des limites et pénaliser son comportement.

Syndrome de Gilles de la Tourette

Ce n’est pas toujours le gamin qui dit des talons qui a le contrôle de ce qu’il fait. Les enfants atteints du syndrome de La Tourette ont de nombreux tics moteurs et phonatoires combinés, y compris les jurons. Il s’agit d’une maladie neurologique rare. Mais la façon de dire tics est différente, car elle manque d’intentionnalité.

Il apparaît soudainement, de manière stéréotypée et sans aucun sens contextuel, comme une décharge d’une tension provoquée par son état émotionnel. De plus, le mot “grossier” est souvent accompagné d’autres tics (grimace, éclaircissement de la gorge, mouvements des bras et/ou des jambes), qui sont tous très répétitifs.